samedi 16 avril 2011

On pense à vous

Nous on pense à vous,
Nous on pense à vous
Nous on pense à vous
Citoyens du monde, si souvent dans l'ombre

Le quartier nous égare, les bandes squattent les gares
On connait le point de départ, une parole, un regard
Black, blanc, beur, tout le monde ses parts mais personne s'en est mêlé
Face à face, personne parle, c'est brouillard dans la mêlée
Dur de s'entraider, l'amour a disparu
Comme le respect des ainés, la haine a pris le dessus
Le SAMU se mange les pierres, ils l'ont quand même réanimé
Une mère pleure regardant son fils sur la chaussée
Pour finir, y a pas que de la bombe lacrymo
Mauvais endroits, mauvais créneaux, cause des dégâts collatéraux
À plus de 10, ils attendaient sur le parking
On marche en silence, un des nôtres viens de partir.

Refrain:
Nous on pense à vous
Violence chronique, malaise social
Nous on pense à vous
Sur le chemin il reste un espoir
Nous on pense à vous
Citoyens du monde, si souvent dans l'ombre
Nous on pense à vous
Violence chronique, malaise social
Nous on pense à vous
Sur le chemin il reste un espoir
Nous on pense à vous
Citoyens du monde, si souvent dans l'ombre

Il rentre par le chemin où l'attend une bande rivale
La mort reste certaine mais on ignore quand elle frappe
Des mineurs meurent, j'en ai vu partir, périr
D'autres appréciés de tous, capables d'actes terribles
Le parapluie de l'espoir s'ouvre car des gouttes de sang tombent
Les médias s'emparent de l'histoire puis ouvrent la tombe
Dans le quartier il fait sombre, dans les ruelles on s'affronte
On se tue, on se flingue, on se trompe entre bandes rivales
D'un H.L.M à l'autre, ça fait l'effet d'une tornade
La violence en escalade, électrochoc dans les familles qui tombent sous la dépression
Une mère silencieuse, une marche silencieuse
Des larmes dans les yeux, une âme dans les cieux

Nous on pense à vous
Violence chronique, malaise social
Nous on pense à vous
Sur le chemin il reste un espoir
Nous on pense à vous
Citoyens du monde, si souvent dans l'ombre
Nous on pense à vous
Violence chronique, malaise social
Nous on pense à vous
Sur le chemin il reste un espoir
on pense à vous
Citoyens du monde, si souvent dans l'ombre

Encore une fois, les flammes de l'espoir s'éteignent
Personne ne sait vraiment d'où vient le problème
Bande rivale au-dessus du code pénal
On se fait du mal mais pour retrouver la paix faut bien plus qu'une morale
Dans la haine, les familles se déchirent
Dans les yeux, la haine se déchire
On m'a touché au cœur personne n'est invincible
Sachez que l'erreur est irréversible

Nous on pense à vous, nous on pense à vous
Nous on pense à vous
Citoyens du monde, si souvent dans l'ombre
Une marche silencieuse, une mère silencieuse
Une larme dans les yeux, une âme dans les cieux
Une marche silencieuse, une mère silencieuse
Des larmes dans les yeux, on pleure un frère dans les cieux

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