Voici une
histoire qui vous réchauffera le cœur mieux qu’un café dans une froide journée
d’hiver,. L'histoire du café en attente.
Deux clients
entrent dans un bar et commandent cinq cafés. Deux pour eux et trois cafés
« en attente ». Peu de temps après, une autre cliente commande deux
cafés, un pour elle et un « en attente ». Un peu plus tard dans la
journée, une personne qui n’a pas les moyens de se payer un café entre et
demande : « Bonjour, vous avez des cafés en attente ? »
Oui, il y en a. Alors ce sera un café gratuit, s’il vous plait.
La coutume vient
de Naples, apparemment elle serait aussi pratiquée en Bulgarie. Et les Indignés
de France, sur leur page Facebook, tentent de lancer le mouvement dans
l’Hexagone. L’initiative s’appelle aussi « café suspendu »,
traduction littérale de « caffè sospeso ».
L’idée a fait le tour des réseaux sociaux. Dans un
article de Rue 89, on apprend qu'en Italie, la pratique s’est élargie
: on peut payer un café mais aussi un sandwich ou un repas complet « en
attente. » Le ticket de caisse de ce qui a été payé en avance est laissé sur le
comptoir, sur un pic (les mêmes qu’on voit chez le boucher) et la personne dans
le besoin qui entre dans le bar demande « qu’y a-t-il en
attente ? »… pour savoir s’il a droit à un café, une bouteille d’eau
minérale ou un panino.
Voilà qui fait
penser à la tradition de la « place du pauvre », le couvert qu’on laisse à table
dans les campagnes. Mais est-ce que le « café suspendu »
fonctionnerait dans les grandes villes (…) ?
Si vous prenez
un petit noir au comptoir un de ces jours, parlez-en au patron du bar !
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