Tout le monde vapote! Ils sont plus de 500000 Français à avoir
adopté ces dernières semaines la cigarette électronique. Un drôle d'engin aux
airs de gros stylo-bille, qui produit une vapeur au choix inodore ou parfumée,
tout en distillant une ration plus ou moins dosée de nicotine. Née dans
l'officine d'un pharmacien chinois en 2003, mais restée longtemps
confidentielle, l'e-cigarette s'est démocratisée à mesure de son évolution
technologique.
Désormais
capable de produire de la vapeur chaude, pour une sensation plus proche que
jamais de celle fournie par la fumée du tabac, elle a conquis jusqu'aux fumeurs
les plus acharnés.
Son innocuité en question
L'interdiction de sa vente en pharmacie, puisqu'elle n'est pas considérée comme un médicament, contrairement aux produits de substitution de la nicotine, et une législation encore mal définie ont fait les beaux jours des revendeurs privés. Pas une semaine ne passe sans qu'une boutique spécialisée n'ouvre en France. Et le marketing savamment calibré fait son œuvre, porté il est vrai par un bouche-à-oreille plus que favorable. L'argument financier n'est pas non plus des moindres, le budget du fumeur électronique avoisinant les 50 € par mois — amortissement de la « vapoteuse » compris — contre 200 € par mois pour celui qui grille un paquet par jour.
En toile de fond se pose tout de même la question de l'innocuité de l'e-cigarette, alors qu'aucune étude d'envergure n'a encore été menée. Le Brésil, Israël ou Singapour l'ont purement interdite. L'Union européenne hésite encore. Les résultats de la première expertise digne de ce nom, menée par la Nouvelle-Zélande, ne seront connus qu'en 2014. En attendant, l'Agence nationale du médicament recommande la prudence.
Son innocuité en question
L'interdiction de sa vente en pharmacie, puisqu'elle n'est pas considérée comme un médicament, contrairement aux produits de substitution de la nicotine, et une législation encore mal définie ont fait les beaux jours des revendeurs privés. Pas une semaine ne passe sans qu'une boutique spécialisée n'ouvre en France. Et le marketing savamment calibré fait son œuvre, porté il est vrai par un bouche-à-oreille plus que favorable. L'argument financier n'est pas non plus des moindres, le budget du fumeur électronique avoisinant les 50 € par mois — amortissement de la « vapoteuse » compris — contre 200 € par mois pour celui qui grille un paquet par jour.
En toile de fond se pose tout de même la question de l'innocuité de l'e-cigarette, alors qu'aucune étude d'envergure n'a encore été menée. Le Brésil, Israël ou Singapour l'ont purement interdite. L'Union européenne hésite encore. Les résultats de la première expertise digne de ce nom, menée par la Nouvelle-Zélande, ne seront connus qu'en 2014. En attendant, l'Agence nationale du médicament recommande la prudence.
Si le
corps médical reconnaît que, comparée à la puissance mortifère du tabac, son
homologue électronique est un moindre mal, beaucoup regrettent qu'il soit trop
souvent présenté comme un remède miracle pour arrêter de fumer. De fait, une
bonne part de la communauté des « vapoteurs » a d'abord été motivée
par l'envie de décrocher de la clope traditionnelle.
Selon plusieurs études, dont une commandée par le comité départemental des maladies respiratoires de Dordogne et réalisée sur un petit échantillon de 100 personnes, les deux tiers des fumeurs qui se mettent à la cigarette électronique diminueraient leur consommation de vraies cigarettes. Dix pour cent d'entre eux cessent même de fumer. Pas anodin à l'heure où deux députés proposent une hausse « significative » du prix du tabac. Pas sûr pour autant que la cigarette électronique ne soit pas à son tour taxée. En période de crise, pour les caisses de l'Etat, un tel succès commercial ne devrait pas longtemps continuer à partir en fumée.
Selon plusieurs études, dont une commandée par le comité départemental des maladies respiratoires de Dordogne et réalisée sur un petit échantillon de 100 personnes, les deux tiers des fumeurs qui se mettent à la cigarette électronique diminueraient leur consommation de vraies cigarettes. Dix pour cent d'entre eux cessent même de fumer. Pas anodin à l'heure où deux députés proposent une hausse « significative » du prix du tabac. Pas sûr pour autant que la cigarette électronique ne soit pas à son tour taxée. En période de crise, pour les caisses de l'Etat, un tel succès commercial ne devrait pas longtemps continuer à partir en fumée.
Paru
dans Le Parisien du 04/03/2013
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