Dans le vieux parc solitaire et glacé,
Deux formes ont tout à l’heure passé.
Deux formes ont tout à l’heure passé.
Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l’on entend à peine leurs paroles.
Et l’on entend à peine leurs paroles.
Dans le vieux parc solitaire et glacé,
Deux spectres ont évoqué le passé.
Deux spectres ont évoqué le passé.
- Te souvient-il de notre extase ancienne ?
- Pourquoi voulez-vous donc qu’il m’en souvienne ?
- Pourquoi voulez-vous donc qu’il m’en souvienne ?
- Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom ?
Toujours vois-tu mon âme en rêve ? - Non.
Toujours vois-tu mon âme en rêve ? - Non.
- Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignons nos bouches ! - C’est possible.
Où nous joignons nos bouches ! - C’est possible.
- Qu’il était bleu, le ciel, et grand, l’espoir !
- L’espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.
- L’espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.
Tels ils marchaient dans les avoines folles,
Et la nuit seule entendit leurs paroles.
Et la nuit seule entendit leurs paroles.
Paul
Verlaine, Fêtes galantes
Analysez ce poème d’après ce plan :
I- Les deux spectres.
1. Leur inconsistance.
2. La perte des repères temporels.
3. La discordance.
II- Le " colloque " proprement dit.
1. La première voix, l'exalté
2. La deuxième voix, l’ indifférent
3. Le décor.
III- L'ironie du poète.
1. L'importance du titre.
2. La dénonciation des illusions.
1. Leur inconsistance.
2. La perte des repères temporels.
3. La discordance.
II- Le " colloque " proprement dit.
1. La première voix, l'exalté
2. La deuxième voix, l’ indifférent
3. Le décor.
III- L'ironie du poète.
1. L'importance du titre.
2. La dénonciation des illusions.
Atmosphère de désespoir, de pessimisme …. le décor correspond au paysage intérieur… très beau poème
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