Six semaines après l'élection de François Hollande
à la présidence de la République, les Français attribuent ce dimanche, au
second tour des élections législatives, les 541 sièges de député encore en jeu
après le premier tour du 10 juin, qui a permis à la gauche de prendre
l'avantage. La principale question du scrutin est de savoir si le PS obtiendra
seul la majorité absolue à l'Assemblée nationale, qui est de 289 sièges.
Si les bureaux de vote de métropole ouvrent à 8
heures, le scrutin a commencé dès samedi pour les Français d'outre-mer et les
expatriés vivant dans les deux Amériques.
Lors du premier tour, l'abstention avait atteint
le taux record de 42,77%. Dimanche dernier, seuls 36 des 577 sièges ont été
attribués.
LeParisien.fr
Les élections législatives
permettent d'élire les députés à l'Assemblée Nationale. Ils sont au nombre de
577 et sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans
renouvelable sauf si la législature est interrompue par une dissolution (article
24 de la Constitution). Depuis 1958, cinq dissolutions sont intervenues : en
1962, 1968, 1981, 1988 et 1997. Il ne peut être procédé à une nouvelle
dissolution dans l'année qui suit ces élections.
Le vote a lieu par
circonscription, chacune d'elles correspondant à un siège.
Les députés sont élus
au scrutin majoritaire à deux tours. La loi du 10 juillet 1985 prévoyait leur
élection à la représentation proportionnelle : les seules élections législatives
qui se soient déroulées sous ce mode de scrutin sont celles du 16 mars 1986,
puisque la loi du 11 juillet 1986 a rétabli le scrutin majoritaire à 2 tours.
Pour être élu député,
le candidat doit obtenir :
- au premier tour, la
majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre égal au quart du nombre
des électeurs inscrits ;
- au second tour, la
majorité relative suffit ; en cas d'égalité le plus âgé des candidats est élu.
Pour se présenter au second tour de scrutin, le candidat doit avoir recueilli
un nombre de voix d'au moins 12,5% du nombre d'électeurs inscrits.
La Vème République a
innové en établissant une incompatibilité entre la fonction ministérielle et le
mandat parlementaire. Cette mesure a rendu nécessaire l'institution d'un
suppléant qui peut être amené à remplacer le parlementaire appelé à des
fonctions gouvernementales. La fonction de député est également incompatible
avec celle de sénateur ou de député européen.
(d’après le site du Ministère de l’Intérieur )
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