Le cycle des Rougon Macquart
Dès 1868, le plan d’ensemble du cycle des Rougon est prêt. Le cycle débute donc vraiment avec la Fortune des Rougon, publié en 1870, il se poursuit au rythme d’un roman par an sur une vingtaine d’années pour se clore sur le Docteur Pascal 1893. Avec la Fortune des Rougon Zola se donne pour projet de montrer les ravages causés dans la descendance par la névrose d’Adélaïde, mariée d’abord à Rougon, puis amante de Macquart, ivrogne. Il entend par suite, à travers cinq générations, suivre « le secret travail qui donne aux enfants d’un même père des passions et des caractères différents à la suite des croisements et des façons particulières de vivre ». En 1878, Zola livre à ses lecteurs l’arbre généalogique des Rougon et des Macquart dans Une Page d’amour.
Quelques romans clefs
Certains romans du cycle, tout particulièrement, ont fait date.
L’Assommoir, en 1877 Zola y peint « la déchéance fatale d’une famille ouvrière, dans le milieu empesté de nos faubourgs ». Zola veut y voir « le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l’odeur du peuple ». C’est à la fois la tragédie de Gervaise et de Coupeau, rattrapés l’un et l’autre par l’alcoolisme, que retrace Zola ; il y condamne ainsi du même coup la société qui sécrète l’alcoolisme. C’est aussi une œuvre novatrice où l’auteur se prévaut d’avoir eu « la curiosité littéraire de ramasser et de couler dans un moule très travaillé la langue du peuple ». Derrière Zola s’engageront sur la même voie Céline, Queneau.
Nana 1880
Germinal 1885 Avec Germinal, épopée de la mine, Zola s’impose comme le peintre des foules en mouvement. Il y fait le portrait de l’âme collective
Les prétentions scientifiques
Le parrainage intellectuel scientifique, de Zola est triple :
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