Le tourisme de masse est devenu une réalité. Chaque année, près d’un milliard de personnes partent en vacances à travers le monde, avec des motivations très variées: bénéficier d’une météo plus favorable (pour des séjours à la plage en été ou à la montagne en hiver, par exemple), découvrir d’autres cultures, visiter des sites historiques, archéologiques ou naturels, faire du sport ou se reposer, en famille ou avec des amis.
Dans l’Union européenne, le tourisme représente un secteur économique très important qui emploie actuellement près de 9 millions de personnes dans les 27 États membres.
Toutefois, l’excès nuit en tout et la croissance du tourisme entraîne aussi des risques pour l’environnement. Dans certaines régions où les touristes sont trop nombreux, les ressources en eau et en énergie s’épuisent, les déchets s’accumulent le long des départementales, les sites naturels sont défigurés, la faune et la flore locales sont perturbées, etc. Les moyens de transport utilisés par les touristes constituent également une source de pollution importante.
Le tourisme peut donc nuire à l’environnement naturel et ne contribue pas systématiquement au développement durable des régions touristiques.
Depuis quelques années, les opérateurs touristiques prennent heureusement conscience de ces dangers et proposent à leurs clients de nouvelles formules de voyages, qui prennent mieux en compte l’impact global du tourisme sur les régions concernées. On parle alors de tourisme responsable ou d’écotourisme, c’est-à-dire d’un tourisme de qualité, soucieux de l’environnement et respectueux des populations locales.
En encourageant le dialogue entre les États membres, les autorités locales et les professionnels du tourisme, la Commission européenne vise à promouvoir ce genre de tourisme «alternatif», pour que le développement économique du tourisme se fasse dans le respect de l’objectif communautaire de développement durable et en tenant compte de critères environnementaux.
(Texte proposé au concours Juvenes Translatores)
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