lundi 19 septembre 2011

L’Europe tend les bras à Julien



Julien va terminer ses études secondaires cette année. L’année prochaine, c’est le grand saut!

Toutes les semaines, ses professeurs lui demandent s’il a choisi les études supérieures qu’il souhaite entreprendre. Julien hésite un peu: il sait qu’il voudrait travailler dans le commerce international plus tard, mais il se demande s’il veut suivre une filière de droit commercial, de gestion ou de langues étrangères. Il s’est déjà renseigné sur les programmes de cours de différentes facs, mais ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Et pour choisir, il faut aussi tenir compte de la région (qui influence le budget nécessaire au logement et aux déplacements), de la réputation de la fac et du diplôme, ou encore... des possibilités de séjour Erasmus dans un autre pays.
Le programme Erasmus a été lancé par la Commission européenne en 1987. Il permet aux étudiants de bénéficier de bourses pour poursuivre leurs études supérieures pendant plusieurs mois à l’étranger. Depuis la création du programme, plus de deux millions d’étudiants ont pu en profiter à travers toute l’Europe. Marie, la grande sœur  de Julien, a passé une année complète au Portugal et elle en est revenue enchantée. Elle n’est pas allée là pour se la couler douce: elle a complété sa formation d’architecture en découvrant un autre patrimoine, d’autres styles et d’autres techniques. Elle a pu suivre des cours spécifiques qui n’étaient pas organisés dans son université d’origine, des cours parfois moins théoriques. Les travaux pratiques et les exposés lui ont permis d’améliorer sa technique de présentation et lui ont appris à s’exprimer clairement et à maîtriser d’autres outils informatiques.
À la fin de ses études, Marie a rapidement trouvé un emploi. Une expérience Erasmus constitue manifestement un atout: cela montre que l’on a acquis une certaine dose de maturité et d’autonomie, que l’on est capable de s’adapter et de comprendre d’autres cultures, et que l’on maîtrise activement une ou plusieurs langues étrangères. Bref, que l’on a plusieurs cordes à son arc.
Depuis qu’elle est revenue, Marie n’a plus que le Portugal à la bouche: elle suit des cours du soir de portugais, elle écoute du fado et à chaque période de vacances, elle file à Lisbonne!
Julien, lui, envisage plutôt un  séjour en Allemagne ou en Autriche. Il voudrait apprendre à bien parler l’allemand. Son père dit que c’est important si  l’on veut travailler dans l’import-export.
Bon, allez, au travail Julien: avant de penser à Erasmus, il faut d’abord décrocher ton bac!
(Texte proposé au concours Juvenes Translatores) 





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