samedi 3 septembre 2011

Visite de Lyon

La Presqu'île est une partie de la ville de Lyon qui s'étend sur les 1er et 2e arrondissements. La Presqu'île est classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1999.
Le lieu se serait d'abord appelé, à l'époque romaine, Canabae ou île des Canabae, du latin canaba (pl : canabae), cellier, hangar. Ce nom désigne en général, le quartier d'une ville romaine où se pressent les entrepôts de commerce. Le commerce à Lugdunum, le « Lyon » antique, est essentiellement fluvial. C'est ainsi que le nom Canabae s’est retrouvé lié au quartier de la presqu'île.
la presqu'île est longue de 4.5 km du quartier des Terreaux, aux pieds de la colline de la Croix-Rousse jusqu'à la pointe du confluent. Elle est large d'environ 650 à 700 mètres mais atteint une largeur maximale de 830 m dans la quartier du Confluent et minimale de 570 m aux Cordeliers. Elle est bordée à l'ouest par la Saône, à l'est par le Rhône. La presqu'île constitue aujourd'hui le centre ville de Lyon, de Perrache, jusqu'au bas des pentes de la colline de la Croix-Rousse. Elle accueille un axe piétonnier parmi les plus longs d'Europe :  , avec des banques, de nombreux magasins d'alimentation, de la mode, des salles de cinéma, des brasseries et des restaurants. La rue Mercière est au centre de la Presqu'île et la place Bellecour, l'une des plus grandes places d'Europe, en est un lieu d'attraction.




La place Bellecour ou place Louis-le-Grand est la plus grande place de Lyon (62 000 m²) et la troisième plus grande place de France, après la place des Quinconces à Bordeaux (126 000 m²) et la place de la Concorde à Paris (86 400 m²). Elle est souvent présentée rectangulaire mais c'est une place trapézoïdale avec une taille de 300 mètres par 220 / 190 mètres[], elle est plus grande que le Zocalo de Mexico (230x192) et que la place Rouge de Moscou (330x70). C'est également la plus grande place piétonne d'Europe, les places précédemment citées pouvant accueillir des véhicules, au contraire de la place Bellecour.
En son centre se trouve une statue équestre de Louis XIV.  Elle est accompagnée, à ses pieds, de deux statues allégoriques créées en 1720 : la Saône de Nicolas Coustou et le Rhône de Guillaume Coustou, frère du précédent.Une autre statue, représentant le Petit Prince et Antoine de Saint-Exupéry, est située à l'extrémité ouest de la place.





Deux pavillons se trouvent sur la place et abritent des services de l'Office du tourisme, ainsi qu'un petit parc pour enfants, une fontaine, deux brasseries et périodiquement une grande roue.

La place des Terreaux   
   

  A l'époque romaine, un terrain boueux coupé de grands fossés occupe la place actuelle des Terreaux. C'est l'origine du nom : terreau signifiant boue, terre de remblai. Au Moyen Age, des remparts protègent, entre Saône et Rhône, la partie nord de la ville ; ils longent ces fossés. On les appellent alors " fossés de la Lanterne " ou " Les Vieux Fossés ".
Le couvent bénédictin des Dames de Saint Pierre aux Terreaux s'installe juste au sud, autour de l'abbaye Saint-Pierre, fondée au 6ème siècle. Il accueille alors les filles de la noblesse, puis celles de la haute bourgeoisie de la ville. La renommée de ce couvent rayonne alors dans toute la région. Il comporte plusieurs édifices entrecoupés de cours et de jardins. Au sud, l'église s'élève sur un porche. Surmontée d'un clocher, elle est dotée d'une belle nef, d'un transept au bord arrondi et d'une abside à 5 pans.
A la Renaissance, les fortifications sont repoussées plus au nord ; les fossés sont comblés et deviennent un espace propice à l'entraînement : arquebuses et arbalètes s'y entrechoquent.. Des marchés - de porcs notamment - s'installent. Une grande boucherie les " concurrence ".
Le XVIIème siècle amène de nombreux changements : le terrain est pavé et devient une place publique. C'est notamment là qu'ont lieu les peines capitales. Des noms célèbres perdent la tête sur cette place, la Place de Grève. Cinq-Mars et de Thou sont exécutés le 22 septembre 1642. Le quartier devient aussi le centre de la vie administrative avec la construction, sur le côté est de la place, de l'admirable Hôtel de Ville (1645-1651) par Simon Maupin. Aidé du mathématicien Girard Desargues, il réalise un édifice de plan rectangulaire composé de 4 pavillons avec un beffroi enserrant une cour d'honneur. Il y adjoint une cour basse ainsi qu'un étonnant escalier à vis sans noyau central. Malheureusement, le bâtiment est partiellement ravagé par un incendie , l'escalier est détruit et, en 1700, l'architecte Jules Hardoin-Mansart, dont le nom est associé au chef d'œuvre architectural français, Versailles,. surélève d'un étage la façade rénovée est.

L'abbaye Saint-Pierre, elle aussi, fait peau neuve entre 1659 et 1687. Exit les bâtiments moyenâgeux ; un immeuble plus imposant et plus vaste les remplace : le Palais Saint Pierre actuel. Alors abbesse du couvent, Anne de Chaulnes, confie la reconstruction à l'architecte François Royers de la Valfranière. La belle façade épurée rassemble sur ses colonnes et ses murs les styles dorique et corinthien. Sur le côté ouest, un passage couvert avec son porche monumental est ouvert.
Au siècle des travaux, succède celui de la richesse. Avec le XVIIIème siècle, le quartier se peuple de bourgeois, négociants et autres affairistes se retrouvant dans les cafés nouvellement ouverts sur la place. Trois siècles plus tôt, la Place est déjà le lieu à la mode ! Il faut s'y montrer et, bien sûr, être vu.
Brandissant l'étendard de l'hygiénisme et de l'assainissement, le préfet Vaïsse - à qui l'on doit le percement de la rue impériale qui deviendra, par la suite, la rue de la République - entreprend de grands travaux au XIXème siècle, Les Terreaux sont reliés à Bellecour par l'aménagement des rues Paul Chenavard et Edouard Herriot. A l'ouest, des immeubles sont démolis. Peuvent être alors créées les rues (actuelles) de Constantine et d'Algérie.
Quant au Palais Saint Pierre, dont les occupantes ont été chassées après la Révolution, il devient musée des Beaux Arts en 1862.

La municipalité décide, en 1889, de doter la place d'une nouvelle fontaine. Elle fait appel à Bartholdi - dont l'autre célèbre enfant n'est rien moins que la statue de la Liberté. La fontaine, que les édiles lyonnais lui commandent, est, à l'origine, réalisée pour la ville de Bordeaux qui la refusa à cause de son prix. Encore appelée " Char de la Liberté ", elle symbolise la Garonne et ses 4 affluents se jetant dans l'océan. Après un passage par l'Exposition universelle de Paris, elle est démontée pour être finalement assemblée, en 1892, pour être érigée à l'ouest de la place des Terreaux.
Cent ans plus tard, nous sommes en 1992, elle est à nouveau déplacée, cette fois-ci, au nord de la place, en face de l'entrée du musée des Beaux-arts. Cette modification d'emplacement est liée à la construction d'un parc automobile souterrain et à la rénovation complète .
Des colonnes faisant face au Palais Saint Pierre , 69 mini fontaines  de lumière et de marbre, une harmonie des couleurs gris, blanc et noir ainsi qu' un jeu de lumière, changeant en fonction de l'heure de la journée, sont quelques éléments de la scénographie retenue. C'est donc un ensemble très homogène, et ce malgré des bâtiments d'époque et de style différents, que le passant découvre et admire aujourd'hui.
Plus qu'un des lieux emblématique de la ville de Lyon, la place des Terreaux est un véritable sujet de discussions :  On lui  prête des propriétés magiques, voire sataniques… : en opposition symbolique avec Fourvière, il faudrait la traverser en diagonale pour éviter les affres du destin…. 

La Croix-Rousse


La Croix-Rousse est une colline de la ville de Lyon. Mais c'est également un quartier situé sur cette même colline, que l'on distingue en 2 éléments : les pentes (une partie du 1er arrondissement), et le plateau (4e arrondissement), qui culmine à 254 mètres.
La Croix-Rousse, ancienne commune du département du Rhône, est un quartier original, profondément marqué par son passé de haut-lieu de l'industrie de la soie.
Située entre Saône et Rhône dans le prolongement nord de la Presqu'île, la Croix-Rousse est l'une des 2 collines dominant Lyon (l'autre étant la colline de Fourvière). Elle culmine à 250 m (contre 300 m pour Fourvière), soit une petite centaine de mètres au-dessus du reste de la ville.A’époque romaine, le bas de la colline est occupé par le bourg celtique de Condate. Elle est voisine de Lugdunum, prospère ville romaine établie sur la colline de Fourvière, de l’autre côté de la Saône. Les pentes seront peu habitées. Mais, le long de la voie du Rhin, elles vont être utilisées pour la construction du sanctuaire fédéral des trois Gaules, composé de :
*      l'autel des Gaules (12 av. J-C) dédié à Rome et Auguste
*      l'amphithéâtre des Trois Gaules (19 ap. J-C), qui recevra les délégués des 60 nations gauloises, chaque année à partir du mois d'août
Après la destruction de Lugdunum (197) et les invasions des Alamans, les édifices gallo-romains sont abandonnés.
Au Moyen Âge, la ville de Lyon s’arrête vers les Terreaux. La montagne Saint-Sébastien fait partie du Franc-Lyonnais, province indépendante placée sous la protection des rois de France. Les pentes et le plateau sont consacrés aux cultures (en particulier de la vigne).
En 1512, Louis XII décide la construction de fortifications au sommet de la colline pour défendre la ville de Lyon. Ce rempart, nommé Saint-Sébastien, intègre alors les pentes à Lyon, mais isole le plateau, créant ainsi un nouveau faubourg.
Sensiblement au même moment, une croix est érigée sur le plateau   et réalisée en pierre de Couzon, de teinte ocre. Elle donnera son nom au bourg nouvellement créé.
Elle sera détruite et reconstruite à plusieurs reprises (abattue par les protestants en 1562, détruite à la Révolution, supprimée en 1881 par décision du conseil municipal de Lyon). Finalement, en 1994, une réplique a été érigée place Joannès Ambre.



Les canuts 


Les canuts étaient les ouvriers tisserands de la soie sur les machines à tisser. Ils se trouvaient principalement dans le quartier de la Croix-Rousse  au xixe siècle. Les canuts, surtout par leurs révoltes, vont influencer les grands mouvements de pensée sociale du xixe siècle, des saint-simoniens à Karl Marx, en passant par Fourier ou Proudhon.
Laurent Mourguet, le créateur de Guignol, est né dans une famille de canuts. Lorsqu'il inventa sa célèbre marionnette, son public était composé d'ouvriers, issus des quartiers de Saint-Georges ou de la Croix-Rousse.
Ainsi, dans la pièce Le Déménagement, Mourguet fait de Guignol un canut désœuvré, habitant la Croix-Rousse. Dans de nombreuses autres pièces, même si sa profession varie (savetier, domestique, paysan), il utilise toujours un vocabulaire issu du parler canut.


Guignol est également habillé comme un canut. Sa coiffe ne laisse dépasser à l’arrière qu’une longue natte enrubannée, appelée salsifis, et qui a pour but d’éviter que les cheveux ne se prennent dans les fils des métiers à tisser. Guignol est un personnage assez complexe. A la fois naïf et malin, honnête et sans scrupules, le personnage change, évolue sans cesse au cours des pièces. Les traits dominants restent le côté bon vivant, l'attrait pour la bonne chère, le bon vin (d'autant plus exacerbé que les occasions sont rares et la misère quotidienne) ; l'amitié (notamment avec son ami Gnafron) ; sans oublier les fameux coups de bâton, ou tavelle.Madelon c'est la femme de Guignol ; souvent surnommée "Mère la Grogne", du fait de son caractère souvent acariâtre envers son mari et son ami Gnafron. Femme de caractère, bavarde, souvent battue, attentive aux rentrées d'argent (et surtout aux dépenses), elle est le type même de la femme au foyer, tranchant nettement avec celui de Guignol et de Gnafron, plus insouciants.


Traboule


Les traboules sont présentes à Lyon, Villefranche-sur-Saône, Mâcon, Chambéry, Saint-Étienne et à Louhans. Ce sont des passages à travers des cours d'immeuble qui permettent de se rendre d'une rue à une autre.
Il en existe de plusieurs types :
*      traboule directe : on voit la sortie dès l'entrée ;
*      traboule en angle : traversant deux ou plusieurs bâtiments à l'angle de deux rues ;
*      traboule rayonnante : une cour au cœur d'un îlot d'habitations comportant plusieurs accès ;
*      traboules à détours.
Certaines comportent des escaliers car elle relient des rues ayant un fort dénivelé, d'autres cumulent ces différentes caractéristiques.
Le mot traboule vient du latin transambulare via le latin vulgaire trabulare « traverser », désignant un passage à travers des cours d'immeuble qui permet de se rendre d'une rue à une autre rue parallèle de la manière la plus directe qu'il soit.
À Lyon, on dénombre environs 500 traboules. Elles se situent majoritairement dans les quartier du Vieux Lyon (215 cours et traboules recensées), de la Croix-Rousse (163 cours et traboules recensées sur les pentes) et de la Presqu'île (130 cours et traboules[)].
On pense que les premières traboules ont été construites au IVe siècle. Les habitants de Lugdunum manquant d'eau, ils se sont installés au bord de la Saône (dans la « ville basse », au pied de la colline de Fourvière). Les traboules servaient alors à rejoindre rapidement la Saône. En outre, les traboules servaient aussi aux canuts, installés sur la colline de la croix-Rousse à rejoindre rapidement les marchands de tissus installés au bas de la colline.
Rôles historiques
Ces chemins de traverse sont l'outil idéal pour se déplacer dans la ville à l'abri des autorités, souvent ignorantes de leur configuration exacte. Jusqu'à l'invention du digicode, elles ont servi d'abri et de chemin pour les mouvements populaires, par exemple :
Les traboules ont été utilisées par les canuts lors de leur révolte.
Elles ont également été utilisées par les résistants lors de la Seconde Guerre mondiale.
Anecdotes
Pour les habitants, être un « vrai Lyonnais » implique la connaissance des traboules.
De nos jours, les traboules se visitent, une quarantaine étant gratuitement ouvertes au public dans le cadre d'accords passés entre la commune et les particuliers. La ville de Lyon participe aux charges d'entretien, de nettoyage d'éclairage et à hauteur de 70 % aux travaux de restauration soumis par les propriétaires en échange d'une servitude de passage car ces lieux, la plupart du temps, demeurent privés. 

La Fourvière 


Fourvière est la colline qui domine le centre de Lyon à l'ouest, et le quartier central de cette colline.
Du sommet de la colline se dégage la vue sur les jardins du Rosaire, le Vieux Lyon ; au-delà de la Saône, la Presqu'île; au-delà du Rhône tous les quartiers est de la ville dont les Brotteaux, la Part-Dieu, la Guillotière, Gerland et Monplaisir notamment. Au-delà du périphérique lyonnais, on aperçoit sa banlieue, les plaines du Dauphiné laissent la vue aller jusqu'au Bugey, à la Chartreuse, et aux Grandes Alpes[ . ]Cette position géographique a son revers : l'accès à Fourvière depuis le Vieux-Lyon se fait par des voies très raides et peu nombreuses (montée Saint-Barthélemy, montée du Chemin-neuf, montée de Choulans, montée des Épies). La plus ancienne est la montée du Gourguillon. On accède aussi à la colline par des escaliers qui offrent des vues sur la ville (montée des Chazeaux avec une vue sur le quartier de Saint-Jean et sa cathédrale Saint-Jean, montée du Garillan, montée du Change).
Ce site est desservi par la station de funiculaire Fourvière.



La basilique Notre –Dame de la Fourvière a été édifiée au XIXème siècle, à l’initiative de milliers de Lyonnais , elle est remarquable par son style, par la diversité des matériaux employés et par la richesse de sa décoration intérieure. Dans une vision mystique de la religion, Pierre Bossan a voulu construire un édifice parlant, qui exprime la grandeur de la foi. Ses quatre tours et ses murailles crénelées à contreforts lui donnent l’aspect d’une forteresse, qui symbolise la foi sans faille de la Vierge Marie. Par contraste, l’intérieur avec ses murs recouverts de mosaïques est une véritable maison d’or et de lumière, à la gloire de la Vierge Marie. Toute la basilique a été construite selon un schéma symbolique : pour faire passer le pèlerin ou le visiteur de l’obscurité à la lumière de la foi. 
Plus de deux millions de visiteurs « montent » chaque année à Fourvière, d’où ils découvrent un panorama unique qui va de Lyon au Mont Blanc. Ils en font ainsi l’un des sanctuaires et des sites touristiques les plus fréquentés de France. La basilique fait partie du site lyonnais inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.


LE VIEUX LYON 



Le Vieux Lyon est le quartier médiéval et Renaissance de Lyon. Il est situé en bordure de Saône, au pied de la colline de Fourvière. C'est l'un des quartiers les plus vastes concernant cette période médiévale et Renaissance (avec Venise) qui est encore resté intact jusqu'à nos jours.

L’église Saint-Jean-Baptiste



L’église Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne, souvent appelée cathédrale Saint-Jean ou primatiale Saint-Jean, est la cathédrale et primatiale de Lyon , qui domine le quartier médiéval et renaissance du Vieux Lyon. Originellement, l'église a été consacrée sous le vocable de Saint-Étienne, tandis que son baptistère était consacré sous celui de Saint-Jean-Baptiste
Construite de 1180 à 1480, elle mélange le style roman et le gothique. Elle abrite une horloge astronomique du XIVe siècle.
Elle est en partie composée de blocs provenant d'anciens monuments romains s'étant effondrés au IXe siècle, en particulier de l'ancien forum. Elle est très marquée par la fin du XVe siècle, à savoir un gothique des plus flamboyants
.
Les 300 médaillons de façade racontent différents épisodes de l'Ancien et du Nouveau Testament. Au XVIe siècle, le Baron des Adrets, calviniste, détruisit toutes les statues des saints dans les niches de la façade et décapita tous les anges des trois portails.

L'intérieur

On peut y observer la chronologie de construction : l'abside et le chœur sont romans et plus l'on s'avance vers la façade, plus le style est gothique.
Les vitraux, tels que la rosace centrale et celles du transept datent des alentours de 1390 et sont dans des tons bleu-violet caractéristiques. La couleur des vitraux a été adaptée à leur position : les plus au sud ont des couleurs froides pour compenser la chaleur du soleil, alors que ceux au nord ont des couleurs plus chaudes.
Au nord, le vitrail des fonds baptismaux fabriqué par Lucien Bégule en 1886 a été offert en hommage de l'artiste à l'Archevêque Caverot
 .
L'abside est la partie la plus ancienne, datant du XIIe siècle et est donc intégralement romane.
La nef est couverte de voûtes sexpartites.
La chapelle des Bourbons est pleinement représentative du gothique flamboyant : fines nervures, clefs pendantes, éléments végétaux tels que vigne, houx, gui, chardon, chou, etc.
On peut admirer à l'entrée du chœur des chanoines, c'est-à-dire à l'extrémité des stalles, les statues sculptées par Blaise en 1776 et 1780 des deux saints patrons de la cathédrale : Saint Étienne diacre et martyr et Saint Jean Baptiste.

L'horloge astronomique

Originellement du XIVe siècle, elle fut remaniée plusieurs fois.
Elle indique : la date, les positions de la Lune, du Soleil et de la Terre, ainsi que le lever des étoiles au-dessus de Lyon. Bien entendu, puisqu'il s'agit d'une horloge, c'est le Soleil qui tourne autour de la Terre. La date donnée sera exacte jusqu'en 2019.
Au-dessus de l'horloge, une série d'automates se mettent en mouvement plusieurs fois par jour. Ce sont des animaux et une scène représentant l'Annonciation. Le mouvement a été refait dans les années 1930 par un horloger du nom de Désiré Richard.

La Part-Dieu







Le quartier de la Part-Dieu, situé dans le 3e arrondissement de la ville de Lyon, est considéré comme le deuxième centre-ville de Lyon (après la Presqu'île). Ce quartier est le deuxième quartier d'affaires de France après La Défense avec 1 600 000 m² de tertiaire (surface hors œuvre nette) et 40 000 emplois.
Situé sur la rive gauche du Rhône, ce quartier abrite notamment le centre commercial de La Part Dieu et la gare de Lyon-Part-Dieu. Il est délimité à l'ouest par la rue Garibaldi, au sud par la rue Paul Bert, à l'est par la rue de la Villette et au nord par le cours La Fayette. Ces quatre rues forment un carré d'environ 750 mètres de côté.



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