jeudi 10 février 2011

L'ennui à l'école

L’ennui a toujours existé à l’école mais aujourd’hui la situation a changé et il est devenu un problème :en effet les étudiants modernes n’ont pas l’intérêt et souvent, ils sont mal élevés et agressifs avec leurs professeurs et, en plus, ils ont perdu la motivation. Les élevés disent que la question principale est qu’ils ont beaucoup de distractions et ils ne comprennent pas les liens entre les différentes disciplines puis quelquefois , les matières sont ennuyantes ou détestées. Les enseignants et le gouvernement ont étudié des initiatives pour aider à combattre l’ennui avec des projets différents selon l’âge ; mais on doit remarquer que l’école est un lieu de travail et pas un lieu pour s’amuser avec les amis.

1 commentaire:

  1. Il ne faut pas confondre l'ennui ponctuel, dû à la naturelle propension d'un enfant préférant le jeu à l'écoute d'un professeur, et l'ennui récurrent ou continuel. Si le premier demande simplement un peu d'adaptation et de maturité de la part de l'élève, le deuxième est dû, le plus souvent, à des programmes que je qualifierais non seulement de débiles mais même de volontairement débilisants. Nos États anonymes, en effet, se réservent le droit de "formater" les jeunes en vue de les faire devenir "des citoyens responsables dans la vie banale de tous les jours". Cette citation n'est pas de mon invention mais se trouve dans les "Socles de Compétence" de l'Enseignement belge.
    Impossible donc, dans cette dictature, de passionner les enfants pour la véritable poésie, la mythologie, les arts et la pensée qui ont nourri et passionné nos ancêtres.
    Je le constate par expérience: Depuis 20 ans je dirige une école indépendante que j'ai fondée (SCHOLA NOVA) à la visite de laquelle je convie tous ceux qui douteraient de mes propos. Les élèves y PARLENT LE LATIN avec passion, même les plus petits. Ils sont fous de mythologie, de théâtre, de musique et d'arts plastiques. Certes, parfois , l'ennui ponctuel y existe, mais de grâce, croyez-moi: un enfant se moque des problèmes de racisme, du manque de débouchés, des crises économiques ou du mariage pour tous. Ulysse, Abraham, Bach, Vigny, Raphaël, etc. les passionnent. C'est un véritable génocide de les transformer en machines contemporaines à consommer des idéologies inconsistantes et changeantes imposées par des programmes de formatage de (soi-disant) bons citoyens. Ils auront tout le temps plus tard de devenir de vrais et honnêtes citoyens, de devoir travailler à entretenir leur famille et de payer leurs contributions. Mais cela n'est pas la matière de l'Enseignement. Voilà pourquoi ils s'ennuient fondamentalement: on les tue, et puis on s'étonne de ne plus voir apparaître de Balzac ou de Mozart! Triste, triste époque!

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