mercredi 30 mars 2011

Etiquette et savoir vivre

Les Français, comme tous les peuples, partagent un certain nombre de codes et de conventions qui règlent les comportements de chacun dans la vie en société. Ces codes forment ce qu’on appelle la politesse, le savoir vivre, les bonnes manières, ou encore l’étiquette. Ces codes de comportement facilitent les relations entre individus, ils contribuent à créer une harmonie sociale. Ils définissent également ce qui est attendu, permis ou interdit dans certaines situations, dictent les obligations de chacun envers la hiérarchie sociale, entre hommes et femmes (la galanterie). Souvent, ils permettent aussi de “situer” un individu par rapport à la norme : l’ignorance ou la connaissance de certains protocoles révèlent en effet un manque dans l’éducation, ou au contraire, des qualités.


Bonnes et mauvaises manières

Il faut respecter l’heure, la ponctualité est un acte essentiel du savoir-vivre. Si quelqu’un vous donne rendez-vous dans la rue ou dans un lieu public à une heure précise, on doit arriver à l’heure, le maximum qui peut être toléré est cinq minutes de retard. S’il s’agit d’un rendez-vous d’affaires, professionnel, chez le médecin, le dentiste, il est recommandé d’arriver cinq ou dix minutes plus tôt. Les Français ont la réputation d’être souvent en retard; vrai ou faux, un retard est toujours considéré comme impoli.
En France, on s’abstient de téléphoner après 22 heures, sauf à des amis intimes.
Cracher dans la rue est absolument interdit. Roter en public est très impoli. Bailler sans mettre sa main devant la bouche, se moucher ou éternuer bruyamment sont également des comportements très mal considérés.
Dans la rue, il y a des passages spéciaux (devant les feux rouges ou non) que les piétons utilisent pour traverser. Ne pas utiliser les passages piétons, qu’on appelle aussi les « clous », est mal considéré, même si en France ce code de bonne conduite est loin d’être toujours respecté.
Dans les transports publics (bus, train, métro), il est d’usage d’offrir son siège à une personne âgée, à une femme enceinte, à une personne avec un enfant.
Dans un ascenseur, dans les transports en commun, dans la rue, on ne fixe pas les gens du regard. Dévisager une personne est considéré comme très impoli. Parler bruyamment à une personne qui nous accompagne ou au téléphone est également mal considéré.
A la fin d’un repas, il est normal en France de partager l’addition de manière égale entre tous les convives, sauf si l'un d'entre eux insiste pour tout payer. En revanche, il est toujours d’usage dans un dîner à deux qu’un homme invite la femme qui l’accompagne, même si cet usage est moins courant parmi les jeunes gens.
Dans une file d’attente, il faut faire la queue comme tout le monde et attendre patiemment son tour. Il est extrêmement impoli de dépasser quelqu’un ou de venir s’adresser directement au guichet pour traiter ses affaires. Ceux qui se permettent ce comportement seront sanctionnés du regard, ou verbalement sermonnés..
On doit dire merci lorsqu’on reçoit quelque chose, lorsqu’on nous rend un service. Si l’on reçoit un cadeau, il n’est pas impoli de l’ouvrir immédiatement. On peut cependant le faire après une petite phrase conventionnelle : « Est-ce que je peux l’ouvrir tout de suite ? ». Même si le cadeau n’est pas de votre goût, ou n’est pas ce que vous attendiez, on ne montre pas sa déception.

Salutations

Lorsqu’on entre dans une pièce où il y a des gens, il est d’usage de dire bonjour en arrivant, mais il n’est pas obligatoire de serrer toutes les mains. Les Français sont plutôt formels dans la rencontre, ils associent en général un geste – serrer la main – avec la parole. S’il s’agit d’une première rencontre, on pourra dire : “Enchanté”, “Ravi de vous rencontrer”, ou tout simplement annoncer son nom : “Bonjour, Marcel Duchamp”. Si l’on est présenté à quelqu’un, il est préférable d’attendre que cette personne vous tende la main pour la saluer.
La poignée de main ( l’acte de serrer la main à quelqu’un) est bien plus habituelle en France que dans les pays anglo-saxons par exemple. En arrivant au bureau le matin, il est fréquent que les Français lancent un “Bonjour, ça va?” ou un “Salut Philippe!” en se serrant la main, même s’ils se sont vus la veille. Le soir, en se quittant, il n’est pas rare qu’on se serre la main une nouvelle fois. Serrer la main est ainsi un rituel d’ouverture et de fermeture de la rencontre, l’acte de se saluer et de se quitter est fortement marqué par ce geste. Une rencontre de moins de cinq minutes – dans la rue par exemple – peut être introduite par une poignée de main et terminée par une autre.
Les salutations entre hommes et femmes sont augmentées d’un geste supplémentaire : faire la bise. Il n’est pas anormal de serrer la main à une femme, mais un homme embrassera plutôt sur chaque joue une femme qu’il connaît : parent, collègue ou amie. Assez souvent, lorsque la relation n’est pas encore très développée, un homme prendra la main d’une femme pour la saluer mais se penchera en même temps vers elle pour l’embrasser, signifiant ainsi que la relation est plus proche, plus amicale. Tout comme la poignée de main, faire la bise marque fortement le temps de la rencontre, et là aussi, il n’est pas inhabituel qu’une brève conversation dans la rue soit introduite par des bises et finie par d’autres bises en se quittant, même après quelques minutes.
Ce rituel de la bise provoque quelquefois des hésitations, ou même de l'embarras : la norme est en effet de faire deux bises, un sur chaque joue, mais une personne qui a l'habitude d'en faire trois ou quatre risque d'embrasser dans le vide si l’autre s’est déjà retirée. Lorsque c’est le cas, on rit puis on peut recommencer par jeu, en précisant quelque chose comme “Moi, j’en fais quatre !” Les femmes se font plus souvent la bise entre elles que les hommes le font entre eux, sauf s’il s’agit d’un proche parent (père, frère, cousin etc.) Quand les hommes s’embrassent, on parle plutôt d’une “accolade”, ce qui consiste à mettre ses bras autour du cou, tout en donnant quelques tapes dans le dos.
Dans le cas où deux personnes se rencontrent d’une certaine distance (de chaque côté de la rue par exemple), un certain code est aussi en usage : si l’on connaît bien cette personne, et si la relation avec elle est plutôt informelle, un petit signe discret de la main est d’usage. En revanche, si l’on croise dans la rue une personne avec laquelle on entretient une relation formelle (professeur, supérieur hiérarchique etc.) ou qu’on connaît assez peu, il est préférable de marquer cette rencontre par un hochement de la tête seulement. Si cette personne est accompagnée, il est recommandé de s’abstenir de faire un signe, sauf si cette personne fait elle-même un geste. Enfin, si la personne ne vous a pas remarqué (ou fait semblant de ne pas vous remarquer), là encore, il est préférable de ne faire aucun signe.

lundi 21 mars 2011

Printemps




Jean-François Millet Le Printemps, musée d'Orsay, Paris
 


dimanche 20 mars 2011

A la manière de G. Perec


Voyager:
Penser où on veut aller et combien de temps y rester
S’adresser à l’agence où chercher tout sur internet
Faire l’assurance
S’informer sur le lieu et sur le moyen de transport
Faire un itinéraire
Apprendre la langue
Prévoir des vaccins
Réserver l’avion, le train ou si on va en voiture s’assurer que tout est parfait
Réserver l’hôtel
Avoir le passeport
Retirer de l’argent
S’informer sur le temps pour préparer la valise
Préparer la valise
Aller à la gare ou faire le check- in à l’Aéroport
Faire des excursions, visiter des musées, se promener, se relaxer
Rentrer à la maison
Défaire la valise.


Ecrire :
Avoir l’inspiration
Décider si écrire un poème ou une histoire
Prendre un stylo et du papier
s'asseoir confortablement
allumer la lampe
se concentrer
commencer à écrire
lire
réviser
méditer
reprendre
faire des pauses
recommencer
réviser
publier ce qu’on a écrit

chanter :
Prendre des cours
s’entrainer
solfier
faire des vocalises
étudier les chansons
s’écouter
renoncer si on est nul
ou faire des concerts
devenir fameux !

vendredi 18 mars 2011

Tristes souvenirs

En 1941 Joseph, le narrateur âgé de 10 ans au début du récit, est un petit parisien assez heureux vivant dans le 18e arrondissement de Paris, dernier d'une famille de 5 enfants . Il est très proche de son grand frère Maurice, deux ans plus âgé que lui. Ils fréquentent l'école Ferdinand Flocon. Mais les Allemands occupent Paris et en viennent à imposer le port de l'étoile jaune. Pressentant le pire, les parents de Joseph organisent la fuite de la famille en zone libre.


Extrait :


[...]


M. Boulier m'a regardé et puis son regard est devenu vide comme si toutes ses pensées s'étaient envolées d'un coup. Lentement il a pris la grande règle sur son bureau et il en a placé l'extrémité sur la carte de France suspendue au mur. Il a montré une ligne qui descendait de Lyon jusqu'en Avignon et il a dit :

- Le sillon rhodanien sépare les massifs anciens du Massif central des montagnes plus jeunes...
La leçon était commencée et j'ai compris que pour moi, l'école était finie.

mercredi 16 mars 2011

Bon Anniversaire Italie !


Le 17 mars 2011, fête nationale extraordinaire à l’occasion des 150 ans de l’unité d’Italie !


Le 17 mars 1861  Victor-Emmanuel II fut proclamé roi d'Italie à Turin, regroupant sous son autorité la majeure partie des régions de la Péninsule, à l'issue d'un long et mouvementé processus d'unification appelé le Risorgimento. Turin a été la première capitale d’ Italie. Voilà les protagonistes de cette période extraordinaire


Victor-Emmanuel II

Giuseppe Mazzini
Camillo Benso Cavour

Giuseppe Garibaldi
Entre le 16 et 17 mars « nuit tricolore »  avec musées ouverts et  plusieurs manifestations dans toutes les villes italiennes !
Pour participer aux célébrations , aujourd’hui  pendant la récréation  tous les étudiants du lycée ont  chanté l’hymne national ! Bon anniversaire Italie !

dimanche 13 mars 2011

Calligrammes


Un calligramme est un poème dont la disposition graphique sur la page forme un dessin, généralement en rapport avec le sujet du texte, mais il arrive que la forme apporte un sens qui s'oppose au texte. L'origine du mot est formé par la contraction de calligraphie et d'idéogramme.

En voilà un autre...

jeudi 10 mars 2011

Il pleure dans mon cœur...



Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville,
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s'ennuie
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s'écœure.
Quoi ! nulle trahison ?
Ce deuil c'est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi,
Sans amour et sans haine,
Mon cœur a tant de peine !

(Paul Verlaine)

mercredi 9 mars 2011

Déménager


Quitter un appartement. Vider les lieux.
Décamper. Faire place nette. Débarrasser le plancher.
Inventorier, ranger, classer, trier.
Éliminer, jeter, fourguer.
Casser.
Brûler.
Descendre, desceller, déclouer, décoller, dévisser, décrocher.
Débrancher, détacher, couper, tirer, démonter, plier, couper.
Rouler.
Empaqueter, emballer, sangler, nouer, empiler, rassembler, entasser, ficeler, envelopper, protéger, recouvrir, entourer, serrer.
Enlever, porter, soulever.
Balayer.
Fermer.
Partir.


(Georges Perec)


Ecrivez des (DEUX) poèmes à la manière de G. Perec


1. Ecrire
2. Etudier

mardi 8 mars 2011

Les ménagères





Au début de leur destin
c’était pourtant des filles bien.
Elles sont entrées en fonction
comme on entre en religion.
Les ménagères.


Autour d’elles elles font briller
le parquet le bois le verre
et secouent leur derrière
en mouvements bien cadencés.
Les ménagères.


Mais dans le lit conjugal
elles sont catins c’est normal.
Leur programme est bien fourni
pour le jour et pour la nuit.
Les ménagères.


Leurs proportions corporelles
s’avachissent avec les ans.
Et de leurs pauvres cervelles
on sourit depuis longtemps.
Les ménagères.


De la carne qu’elles cuisinent
elles ont bientôt pris la mine.
De la poussière qui les ceint
elles ont déjà pris le teint.
Les ménagères.


Rêvassant dans leurs torchons
elles voyagent à leur façon
et se disent qu’avec le temps
tout ira plus facilement.
Les ménagères.


Les v’là au bout du rouleau.
Elles sont usées jusqu’aux os.
Point d’statue pour les héros.
Et pour leurs droits c’est zéro.
Les ménagères.


Et c’est là leur Univers.
Mais il y a une récompense :
Grand cordon d’la Serpillière
et un coup d’pied où je pense.
Les ménagères.


Au début de leur destin
c’était pourtant des filles bien…


Esther Granek, Portraits et chansons sans retouches, 1976

lundi 7 mars 2011

Je google, tu googles, il google…

On utilise de plus en plus le moteur de recherche Google pour se renseigner les uns sur les autres: renseignements sur la famille, profession, adresse mail, orthographe… C'en est au point que cela a donné naissance à un nouveau verbe: googler.


Parmi les 150 millions de questions auxquelles Google, le plus puissant logiciel de recherche actuel, répond chaque jour, nombreuses sont celles qui viennent de personnes cherchant à se renseigner sur d'autres personnes et pour des raisons tout à fait privées. "Quand je cherchais un locataire pour mon appartement, j'ai googlé tous les candidats", avoue Isabelle, jeune journaliste française vivant à Manhattan (États-Unis), qui préfère ne pas dire son nom de famille. Aujourd'hui, Internet, et surtout le moteur de recherche google, permet de faire presque n'importe quelle recherche sur presque n'importe quelle personne. "Si un garçon me disait: je travaille pour telle ou telle entreprise… hop, je le googlais, pour m'assurer que c'était vrai. Ainsi je pouvais vérifier quel était exactement son titre pour voir s'il n'avait pas enjolivé."

Inconnu mais sur le Web

L'Internet est entré dans tous les secteurs de la société américaine, au point que des renseignements biographiques, des travaux, des articles, parfois même des messages électroniques autrefois difficiles ou impossibles à trouver, sont aujourd'hui librement accessibles: quelques clics de souris suffisent parfois.
"Le candidat que j'avais choisi comme locataire, je l'avais bien sûr googlé; j'avais trouvé qu'un jour il avait eu une amende pour avoir roulé beaucoup trop vite", continue Isabelle, amusée. "J'avais trouvé cette information sur Internet… sur sa fiche d'étudiant. Aujourd'hui, il est avocat et je suis sûre qu'il n'est pas très fier du fait que tout le monde peut trouver cette information en tapant son nom dans un moteur de recherche comme Google."
Le fait que de plus en plus de documents soient mis en ligne et le fait que des moteurs de recherche – comme Google – deviennent de plus en plus efficaces, font qu'il est de plus en plus facile de connaître des renseignements privés ou professionnels mais également des renseignements sur les goûts ou les hobbys d'un parfait inconnu.
"Au début seules les personnes célèbres paraissaient sur Google", explique David Holtzmann, responsable de 'GlobalPOV', un site Internet consacré aux questions de vie privée. "Maintenant n'importe qui, qui utilise un ordinateur, apparaîtra quelque part dans Google. Il faut tenir compte du fait qu'aujourd'hui, à partir du moment où quelque chose a pris forme électronique, c'est presque pour toujours. Et la nature extrêmement compliquée du Web fait que cela est très difficile à réglementer."

Tout le monde le fait…

La presse américaine signale régulièrement le tort considérable qu'éprouvent certaines personnes dont des renseignements tout à fait privés ou professionnels ont été mis en ligne sans qu'elles en soient au courant. D'autres regrettent longtemps d'avoir mis en ligne, des textes ou des photos érotiques truquées ou des blagues très mal placées, pensant que cela amuserait leurs amis.
Sophie, 32 ans, qui, elle aussi, préfère ne pas dire son nom, assure "googler" tous les noms de ses petits amis. "Tout le monde le fait. L'autre jour, avec mes amies, nous parlions de 'Comment faire pour rencontrer des garçons bien…' Une amie m'a dit: "Je regarde toujours sur Google". Autour de la table tout le monde a dit: "Bien sûr, c'est évident." Alors, aujourd'hui, si je rencontre un garçon qui a l'air pas mal, plutôt que de lui poser des tas de questions, je me renseigne discrètement en ligne. Si c'est un amateur de base-ball ou s'il n'aime pas le rock'n'roll, je ne vais pas plus loin." Nous non plus, Sophie…

Source: LaLibre.be

 

1. D'où vient le verbe "googler"? Comment pourriez-vous définir le verbe "googler" en français?
2. Pourquoi Isabelle a-t-elle fait des recherches sur Internet? Quelle(s) information(s) a-t-elle trouvée(s)? Qu'est-ce qu'elle voulait surtout apprendre par Internet?
3. Comment Internet est-il devenu beaucoup plus accessible de nos jours?
4. Comment cela se fait-il qu'un moteur de recherche comme Google puisse donner autant d'informations?
5. Comment les choses ont-elles évolué en ce qui concerne les informations qu'on peut trouver sur Internet?
6. D'après le texte, comment des gens peuvent-ils éprouver du tort des informations qui sont publiées sur Internet? Connaissez-vous d'autres exemples? Racontez.
7. Quel genre d'informations Sophie cherche-t-elle sur Internet?
8. En quelle(s) langue(s) les pages d'informations sont-elles affichées sur votre écran? Pourquoi?
9. D'après vous, est-ce qu'un contrôle plus strict sur les renseignements publiés sur Internet est nécessaire? Pourquoi (pas)? Si oui, comment pourrait-on faire un contrôle pareil?

dimanche 6 mars 2011

La Loire

La Loire est le plus long et le plus beau fleuve de France, il fait plus de 1000 km en longueur. Non sans raison, elle est surnommée le Fleuve royal, ceci est dû à sa majesté et à la beauté des châteaux qui ont été édifiés sur ses rives.

EIle prend sa source dans l'est du Massif Central, au pied du Mont Gerbier des Joncs qui est une des montagnes les plus élevées du département de l'Ardèche . La Loire arrose un grand nombre de villes , suivons le cours de ce fleuve dans le département de la Haute-Loire .





Solignac

Le Puy en Velay

Coubon

Brive-Charensac

Vorey

Chamolières sur Loire


Retournac

Bas-en-Basset

Aurec

Le département de la Haute Loire






Blesle


Blesle


La Chaise Dieu


Langeac




Le Monastier sur Gazeille
 

Saint Paulin


Saugues


Le Puy en Velay


Le Puy en Velay