jeudi 27 janvier 2011

Paris


La Seine est à l'origine de l'agglomération Parisienne et c'est sur ses îles, île de la Cité et île St-Louis, faciles à défendre que naquit la cité, capitale de la gaulle celtique. Paris n'est, à l'origine, qu'un petit village situé sur l'île de la Cité. Conquis en 52 av. JC par les romains, dont on peut encore aujourd'hui découvrir les vestiges qui témoignent de leur présence, ce petit village va rapidement s'étendre de part et d'autre de la Seine. Les Francs vainqueurs des Romains lui donnent son nom actuel: Paris qui va devenir le centre de leur royaume. Le Moyen-Age voit la construction d'édifices magnifiques témoins de la foi chrétienne, telle que la cathédrale Notre-Dame.






Le pari d'un Grand Paris



La capitale française mise sur un ambitieux programme qui doit faire d’elle une ville moderne, dotée de moyens de transport denses et économes, d’une architecture audacieuse et soucieuse de l’environnement.

Dans la concurrence entre les grandes métropoles, Londres et New York n’ont qu’à bien se tenir. Paris se veut, à l’horizon 2022, un modèle d’architecture, d’urbanisme et d’écologie. Le président français Nicolas Sarkozy, puisant dans les projets des architectes comme Jean Nouvel, Roland Castro et Frank Gehry exposés à la Cité de l’architecture, a esquissé, le 29 avril, les lignes directrices du futur Grand Paris. Un titanesque projet de transformation de la capitale qui doit démarrer en 2012.
L’enjeu est de taille pour Paris et sa région, première destination touristique au monde. Près de 12 millions de personnes y vivent, soit un cinquième de la population française, et la région parisienne génère 30 % du Produit intérieur brut (PIB) français, ce qui en fait la première économie d’Europe.
Pourtant la capitale française est une métropole vieillissante, frappée par un certain immobilisme. Depuis le baron Haussmann et la percée des grands axes de circulation dans les années 1860, et Paul Delouvrier, à l’origine en 1964 du RER (Réseau express régional) reliant le centre et les banlieues, aucun projet d’envergure n’a vu le jour. Résultat : l’habitat est inadapté à la forte densité d’une mégalopole, les mises en chantier (35 000 par an) sont au niveau de celles des années… 1960 ! La ville elle-même étouffe, les transports publics sont saturés, les liaisons de périphérie à périphérie inexistantes, les déplacements en voiture difficiles en raison d’une hausse de 60 % du trafic en dix ans et la pollution croissante.
Le Grand Paris entend combattre ces maux avec l’Annulaire, nouveau métro aérien construit au-dessus du boulevard périphérique de Paris et relié aux pôles d’activités et aux centres d’habitation. Long de 130 km, entièrement automatique, ce supermétro sans conducteur fonctionnera 24 heures sur 24 à une vitesse de 80 km / heure. Parallèlement, les lignes actuelles du métro et du RER seront prolongées du nord au sud, de la Défense à Villejuif. Une liaison à grande vitesse (TGV) entre les aéroports de Roissy et d’Orly sera même créée. Selon la RATP, la société en charge de la gestion du métro parisien, le projet va « faire changer d’époque à Paris » comme l’arrivée du métro au début du XXe siècle. De fait, rien que pour les transports, 35 milliards d’euros seront investis. L’objectif est de ramener le trajet moyen à 30 minutes – contre une heure aujourd’hui.

Paris jusqu’à la mer

« Le Havre doit devenir le port du Grand Paris et la Seine l’axe nourricier », a déclaré Nicolas Sarkozy. Les architectes du Grand Paris envisagent de développer les transports maritimes, en profitant du réseau fluvial unique de la Seine et de ses affluents. Le Grand Paris s’étendra ainsi jusqu’au Havre, sur la Manche. L’enjeu ? Aménager la Seine pour lutter contre le réchauffement climatique et utiliser des turbines hydrauliques pour produire une énergie verte. Dans le même esprit, une forêt d’un million d’arbres sera créée à Roissy, au nord de Paris. Elle permettra de réduire l’empreinte écologique, tout comme les jardins sur les toits.
Pour répondre à la demande de logement, les règles d’urbanisme seront assouplies : les propriétaires pourront agrandir leur maison et construire en zone inondable. Même la hauteur des immeubles ne sera plus limitée à 37 mètres. Objectif : favoriser une architecture verticale, faire sortir de terre 70 000 nouveaux logements par an et rendre constructibles 200 km2 de terrains actuellement gelés.
Du point de vue social, le Grand Paris devrait permettre de créer un million d’emplois supplémentaires, de désenclaver les zones défavorisées, en favorisant la mixité. À long terme, la notion même de banlieue devrait
disparaitre au profit d’une ville étendue et pleinement intégrée, truffée de pôles d’excellence à vocation mondiale (campus scientifique à Saclay, aéronautique au Bourget, industries de la création à la Plaine-Saint-Denis).
Reste à savoir comment tout cela sera financé et si les délais seront tenus. Le pari est audacieux, l’architecte Jean Nouvel le dit bien : « On n’a jamais vu une métropole de cette échelle évoluer dans un tel timing. »

(Claude Chendjou- Le Français dans le monde- N°364 )

2 commentaires:

  1. Simplement Paris, la ville la plus belle du monde!!! <3

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  2. J'adore Paris: c'est une ville antique et riche d'histoire mais toujour maderne et magnifique:) La vue de la Tour Eiffel c'est tout simplement enchanteur.

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